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à partir d'une seule personne

Notre société juge trop souvent l'échec comme le symbole d’une incompétence inconditionnelle.

Nous traversons tous des moments que nous pouvons percevoir comme des petits ou grands échecs, et nous dépensons souvent beaucoup d'énergie à nous focaliser sur un jugement de soi ou de l'environnement impliqué. 

Seulement voilà, nombre de réussites passent souvent par l’échec pour se concrétiser…

Ainsi, si Thomas Edison n’avait pas exécuté plus de 1000 tentatives infructueuses, pensez-vous que nous aurions des ampoules électriques ? 

De même, un bébé tombe, en moyenne, 2000 fois avant de réussir à marcher… Et nous voudrions tout réussir du premier coup ?

 L’échec n’est, en fait, qu’une phase temporaire d’apprentissage, et l'être humain est capable d’utiliser l’échec comme outil d’évolution.

Pour faire plus facilement ressortir le « jus positif » de l’échec et en faire un maillon de réussite, que ce soit sur un plan personnel ou professionnel, il peut être bénéfique d’appliquer, en autres, une démarche d’amélioration structurée.

Ce processus de fonctionnement universel, appelé concept de la roue d'apprentissage (ou roue des compétences) se compose de 4 phases :

Phase 1 : La non-conscience de son incompétence

 mots clés : analyse / acceptation

Pour évoluer, il est nécessaire de  passer par une prise de conscience positive et objective de son besoin d’apprentissage. 

En effet, entre avoir un besoin de développement en savoir-faire ou savoir-être et en avoir conscience, puis l'accepter, il y a une grande différence. A noter également, qu'un échec est souvent considéré sous un seul aspect (technique, organisationnel, environnemental, humain,...) alors qu'il est souvent composé de plusieurs. 

Face au sentiment d’échec, il se peut que nous nous sentions impuissants ou perdus. La difficulté est parfois de faire seul, le lien entre un échec, et des besoins (parfois indirects) d’évolution.

Une analyse introspective et contextuelle pertinente et constructive,  un questionnement des perceptions de l’entourage, ou le soutien de professionnels pourra permettre de s'orienter et mettre en lumière des axes de développement opportuns.

Phase 2 : La conscience de son incompétence

mots clés : action / formation

Pour franchir cette étape, il va falloir identifier les solutions concrètes envisageables, choisir parfois, et les mettre en place. La priorité sera de consacrer du temps et de l’énergie à intégrer les outils, méthodes,… correspondants aux besoins de développement décelés. 

En un mot, il faut apprendre, se former aux savoir-faire et savoir-être adéquates pour rebondir, prévenir, transformer l’échec.

 Bien que les  livres et internet soient des sources de connaissances appréciables, là aussi, il sera plus efficace de faire appel à un professionnel pour être véritablement formé plus qu'informé.

Phase 3 : La conscience de sa compétence

mots clés : application / discipline

Pour que ce niveau soit réalisé, il sera nécessaire de mettre en pratique les formations reçues. C’est souvent à cette étape que notre motivation est mise à l’épreuve.

Cette période peut être plus ou moins longue en fonction de nombreux facteurs comme : le type de compétence (ex : connaissance technique, organisation, comportement, relationnel, mode de pensée…), le contexte de mise en œuvre (ex : professionnel ou personnel, disponibilité, soutien de l’entourage ou d’un professionnel, niveau d’effort demandé,…). Elle demande rigueur, patience, et persévérance.

A ce stade, établir un plan d'action,  poser des paliers, prévoir un suivi valorisant le "j'ai déjà fait tout ça" plutôt que " j'ai encore tout ça à faire" permettra de tenir la distance et gérer la frustration de ne pas encore suffisamment réussir à faire ou être alors que nous savons.

Phase 4 : L’inconscience de sa compétence

mots-clés : Intégration / habitude

Cette période s’effectuera naturellement avec le temps, « à force de »... Elle permettra de perfectionner les acquis par l’expérience. Aux vues des succès d’application, notre cerveau finira alors par adopter ces mises en pratiques comme si elles avaient toujours été là (réfléchissez-vous à mettre un pas devant l’autre quand vous marchez ?).

A ce moment, de nouveaux besoins peuvent apparaitre; Mais également, de nouvelles possibilités d’évolution peuvent être envisagées. C’est ainsi qu'il sera possible de recommencer une « phase 1 » pour adapter, continuer son développement, viser de nouveaux objectifs… »

Conclusion 

Face à l'échec, nous avons souvent tendance à  oublier que les solutions se trouvent, avant tout, en nous, dans nos capacités à faire, mais aussi dans nos capacités de perception et d’analyse, nos capacités de discernement et d’adaptations organisationnelles et comportementales.

Nous sommes l'une des premières données modifiables liées à nos problèmes, la pièce maitresse à développer pour rebondir et avancer vers nos succès, en tirant le bon apprentissage de ce que nous percevons comme des échecs et qui ne sont que des opportunités d'évolution.

« Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme… » comme le disait Winston Churchill.

 

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